Pour sa 3e édition, la Journée de la filière automobile a réuni l’ensemble des acteurs du secteur. La FCE-CFDT était présente, au côté de la FGMM CFDT, pour représenter les salariés de cette filière.
Luc Chatel a introduit la journée sur les défis de transformation qui s’imposent à la filière, avec l’objectif de fin de vente des véhicules thermiques d’ici à 2035. Le contrat stratégique de filière, qui doit être signé prochainement, soulignera les enjeux de compétitivité, de reconversion des salariés et d’attractivité du secteur.
Bruno Le Maire s’est engagé à défendre la compétitivité de la filière, que ce soit du côté de la demande, avec des aides à l’achat ou à la location de véhicules électriques, mais aussi du côté de l’offre, avec notamment un prix compétitif de l’électricité pour l’industrie.
Jean-Dominique Sénart, président du groupe Renault, a insisté sur la nécessité d’être lucides sur les enjeux de cette révolution technologique et sur le besoin d’investir dans la formation et la recherche.
Après des interventions de Pascal Canfin, président de la Commission environnement du Parlement européen, et de Nicolas Bouzou, économiste, la matinée s’est conclue par une table ronde sur le défi de l’acceptabilité de la transition écologique et, en particulier, sur celle des zones à faibles émissions. Barbara Pompili y a rappelé la nécessité de changer nos modes de mobilité.
Roland Lescure a insisté sur l’importance que l’Etat accompagne chaque entreprise. Puis, Roberto Vavassori a présenté les enjeux de la filière en Italie en lien avec la décarbonation de l’énergie.
Une seconde table ronde a abordé la nécessité d’anticiper pour répondre au défi des emplois et des compétences, former aux nouveaux métiers et accompagner les salariés des métiers en disparition.
Patrick Koller, Forvia, a ensuite rappelé que l’innovation doit servir à rendre la mobilité plus durable et plus abordable.
En conclusion, la filière s’engage dans la transition écologique. En tant qu’organisation syndicale nous avons notre rôle à jouer pour pousser les employeurs à aller plus loin dans la transformation écologique et intégrer les aspects sociaux dans tous les projets.