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Interview : Un nouveau membre de CDF pour le Syndicat Chimie Energie Rhône Alpes Ouest

CLAUDE RAMPON : Entre sagesse et dévouement

 

MAG FCE : Bonjour Claude, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours syndical ?
Je suis salarié chez bioMérieux depuis 30 ans. Après avoir travaillé dans la production de réactifs biologiques, je suis, depuis 8 ans, responsable des services généraux d’un site.

MAG FCE : Comment et pourquoi as-tu adhéré à la CFDT ?
Quatre ans après mon arrivée chez bioMérieux, je me suis présenté en tant qu’élu sans étiquette. Puis, en 2001, la DSC m’a proposé de rejoindre la CFDT, dont je partageais les valeurs, et j’ai adhéré le 1er mai 2001. J’ai testé tous les mandats, sauf celui de CHSCT (SSCT aujourd’hui), car il demande beaucoup d’investissement et je n’avais pas le temps matériel pour effectuer correctement cette mission. Aujourd’hui, je suis secrétaire adjoint titulaire du CSE après avoir été trésorier du CSE et suppléant au CSE central.

MAG FCE : En plus de tous ces mandats, tu es le trésorier du Scerao, comment es-tu entré au syndicat ?
J’ai d’abord été conseiller syndical, puis Martine Perrot-Auberger m’a demandé de l’épauler sur la trésorerie, et j’ai repris le poste de trésorier à son départ, au Congrès de Condrieu, en avril 2017. En juin, je me représenterai au congrès de Villefranche-sur-Saône, mais ce sera mon dernier mandat. Il faut laisser la place aux jeunes, c’est important.

MAG FCE : Tu viens, à l’unanimité, d’être élu membre de CDF. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je n’y avais jamais pensé avant, car j’aime faire les choses à fond et que, généralement, quand on touche à tout, les résultats sont généralement décevants. Après la disparition tragique d’Éric Triplet, Estelle (Delaune) s’est retrouvée seule au CDF. Il était important que le Scerao, 2e syndicat Chimie Energie, soit représenté dans sa totalité. Je me suis donc proposé pour siéger avec Estelle jusqu’au congrès de Lille. Après, je verrai ce qui se passera lors de notre congrès en juin, parce que les cartes seront rebattues. Pour moi, c’est un honneur d’être membre du CDF. Je trouve que c’est le minimum de respect que l’on peut avoir vis-à-vis de la Fédération et de notre fonctionnement interne démocratique. Le CDF est une instance où on doit porter la parole des syndicats, être des relais. Porter la voix de ce qui se passe au plus près du terrain, des adhérents, des sections d’entreprise. Remonter au Comité les problématiques structurelles, conjoncturelles de notre bassin économique et d’emploi, des problématiques des syndicats, des sections syndicales… avoir un bon partenariat avec l’exécutif fédéral, s’écouter mutuellement dans la bienveillance. Je suis plus dans cette démarche-là. Pour l’instant, je vais observer son fonctionnement, après on pourra peut-être proposer des idées novatrices, des pistes d’action par rapport aux réalités que nous rencontrons. L’important, c’est être dans l’échange et le débat, tout en écoutant et respectant celles et ceux qui ne sont pas forcément de notre avis.

MAG FCE : As-tu des attentes particulières vis-à-vis de la Fédération, du CDF ?
J’attends de la Fédération un vrai partenariat, que l’on puisse compter sur elle à tout moment, sur tout sujet… et que ce ne soit pas que financier. J’attends aussi de la proximité, de la confiance mutuelle, parce que vivre dans la défiance permanente, ça ne profite à personne. Je crois vraiment aux valeurs humaines, ce qu’on défend tous, à la CFDT. Pour moi, il faut appliquer la politique des petits pas, y aller étape par étape, pérenniser pour avoir un socle solide qui nous permette à tous d’avancer ensemble.

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