Nouvelle recrue à Idéforce, Sabine Wessel rejoint l’équipe en tant que chargée d’études et de formation. Pour le Mag FCE, elle se livre à cœur ouvert sur son parcours, ses missions au sein de l’institut, ses attentes…
Mag FCE : Bonjour Sabine, peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Avant de rejoindre Idéforce, j’ai travaillé durant quinze ans en libéral dans la formation et l’expertise. J’ai été guide touristique, hôtesse à Roissy chez Lufthansa, et également éducatrice pendant dix ans en protection de l’enfance, avant de passer un master en psychologie. Comme j’aime à le dire, c’est plus le métier qui m’a choisie à chaque fois, que moi qui ai choisi un métier.
Mag FCE : Quelles sont tes missions à Idéforce ?
Je suis chargée d’études au pôle Formation et Expertise en santé, sécurité et conditions de travail. Je travaille principalement sur les formations règlementaires et les RPS.
Mag FCE : Pourquoi avoir fait le choix de quitter le libéral et de rejoindre Idéforce ?
En quittant le libéral, je voulais toucher d’autres domaines, faire des choses plus variées, plus poussées, et avoir des collègues, pouvoir échanger. Dans le libéral, on travaille seul, et souvent en concurrence. Et puis, j’avais besoin de me poser, de ne pas être tout le temps en déplacement. Lorsque j’étais salariée chez Lufthansa, j’étais déjà adhérente à la CFDT, et je faisais partie du CHSCT. J’ai d’ailleurs été très active lors des négociations du PSE. Du coup, avec Idéforce, je ne suis pas en terre inconnue.
Mag FCE : Tu veux dire que travailler pour une organisation syndicale, c’est un plus pour toi ?
J’ai toujours eu la fibre, c’est pour ça que je ne trouvais pas ma place dans les autres cabinets conseil. Certains sont très appréciés des directions, des DRH, car ils restent neutres et n’ont pas de convictions syndicales. Avant, on me demandait de ne pas donner mon avis, de ne pas prendre position pour tel ou tel syndicat, pour le CSE… à Idéforce, je me sens plus libre d’affirmer mes valeurs, mes convictions, mon positionnement.
Mag FCE : Tu travailles actuellement sur la conception de deux modules de formation, peux-tu nous en parler ?
Personnellement, je préfère l’animation à la conception, mais pour les modules « RPS » et « renouvellement SSCT – 3 jours », j’ai la chance de travailler avec Abdellah Ennachat (chargé de mission à Idéforce). C’est un vrai plaisir, car, grâce à son expérience en tant que concepteur, nous avançons beaucoup plus vite. Travailler à deux sur ce genre de module, c’est mieux, car l’autre nous apporte un regard extérieur. Abdellah a un regard très intéressant sur les choses, et c’est un vrai plus. Pour la SSCT en trois jours, on est partis de rien, mais le travail est désormais très bien avancé.
Mag FCE : Selon toi, il y a-t-il une différence entre l’animation dans le libéral et celle
à Idéforce ?
Pas tant que ça. En revanche, ce qui change le plus, c’est le fait d’avoir un co-animateur avec qui tu peux débriefer et sur qui tu peux t’appuyer. En libéral, tu es complètement seule. Le milieu de la formation m’a appris beaucoup de choses au niveau relationnel, les participants te renvoient beaucoup, et mes bagages en psychologie m’ont aidée dans cet exercice.
Mag FCE : Pour finir, qu’attends-tu de ce poste à Idéforce ?
De faire des choses variées. Des formations, bien sûr, mais aussi des expertises, du conseil. Je viens également de suivre la formation « Animer une action de formation ». Cela fait douze ans que je suis formatrice, mais c’est toujours bien de découvrir ou de redécouvrir certaines techniques d’animation. Et puis, je vais suivre une formation en ergonomie, pour compléter les compétences que j’ai déjà. Pour ma part, j’ai hâte de mettre toutes ces expériences au service des autres.
