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INTERNTIONAL Séminaire de l’Icem à Adana

Syndicalisation et dialogue social étaient à l’ordre du jour de ce 4e séminaire organisé en Turquie par notre fédération internationale de l’énergie et de la chimie (ICEM).

Syndicalisation et dialogue social étaient à l’ordre du jour de ce 4e séminaire organisé en Turquie par notre fédération internationale de l’énergie et de la chimie (ICEM). Plus de cinquante militants sont venus partager, au-delà du Kebab d’Adana (le vrai), les réalités et expériences différentes des intervenants des Pays-Bas, de Belgique, du Royaume-Uni, de France et bien sûr de Turquie.

Kemal Ozkan, secrétaire politique de l’ICEM a présenté l’organisation et la situation économique et sociale mondiale, marquée par la crise. Crise qui fragilise les travailleurs intérimaires, les jeunes ou ceux sans qualifications. Il a surtout mis l’accent sur les leviers à la disposition des syndicats, comme les points contacts, présents dans chaque pays, qui s’assurent du respect des règles de l’Organisation International du Travail (OIT). C’est aussi les recommandations de l’OCDE où les multinationales n’aiment pas être dénoncées pour mauvaises pratiques sociales. Ou encore l’IFC, qui dépend du Fonds Monétaire International (FMI) qui conditionne des prêts à des entreprises au respect de règles comme la liberté syndicale. Respect de la démocratie, confiance des travailleurs envers les syndicats, privatisation et service public auront été au cœur du débat.

La FCE a présenté la situation française. Pas question de donner des leçons de syndicalisation avec un taux de 8 %. Deux principales raisons expliquent ce constat. L’application des accords signés à tous les salariés, syndiqués ou non et le syndicalisme de militants. Mais à l’inverse, la capacité à mobiliser sur des thèmes comme l’éducation, la sécurité sociale ou les retraites interpelle toujours hors des frontières. Un petit rappel historique pour expliquer l’évolution de la CFDT était donc nécessaire. Déconfessionnalisation en 1964, recentrage en 1979, et rapport Grignard de 2009 auront permis de donner une vision du parcours de le CFDT et son engagement dans le dialogue social. Là aussi, il aura fallu décrypter comment est organisé le dialogue social. Avec en particulier la place de l’Etat qui, historiquement détient un rôle majeur dans l’élaboration des lois sociales. Le niveau interprofessionnel qui est sur une nouvelle dynamique depuis l’obligation faite au gouvernement de saisir les partenaires sociaux avant tout projet de loi les concernant. Celui de la branche, fondamental pour nos secteurs professionnels mais qui se fragilise peu à peu, celui de l’entreprise qui devient crucial avec les nouvelles règles de représentativité.

Le débat qui aura permis d’aborder les relations avec les politiques, l’avenir des retraites en Europe, mais aussi les pratiques syndicales.

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