C’est aujourd’hui devenu un rendez-vous annuel pour le réseau syndical mondial qui a tenu sa quatrième conférence plénière, les 30 et 31 octobre à Paris, au siège de l’URI Ile-de-France. Une trentaine de
militants représentant les organisations syndicales du groupe (Inde, Brésil, Colombie, Thaïlande, Turquie, Espagne, Pologne, Belgique), ainsi que l’ensemble des organisations syndicales françaises (FO, CGT et CFDT) étaient présents. Le cabinet Syndex a fait une présentation détaillée de la stratégie actuelle de la direction de Saint-Gobain. L’entreprise, confrontée à une méfiance des milieux financiers, voit le cours de son action baisser fortement. Des mesures de transformation du groupe sont actuellement élaborées par les dirigeants sans véritablement y associer les représentants des salariés, pourtant directement concernés par les conséquences des choix stratégiques. Les enjeux de la transformation digitale ne sont également pas encore suffisamment connus et partagés. Ils nécessitent pourtant une véritable stratégie de GPEC, de formation et l’accompagnement des salariés. Plusieurs activités du groupe pourraient aussi être cédées dans un proche avenir.
Le second jour, le DRS du groupe, Régis Blugeon, est venu débattre avec les représentants syndicaux. Des difficultés dans certaines usines à l’étranger ont été abordées, et des solutions semblent se dessiner, comme au Brésil. Une motion de soutien aux syndicalistes brésiliens a été adoptée suite au résultat de l’élection présidentielle.