Le troisième congrès de l’UILCEM (fédération italienne des travailleurs des industries chimiques, de l’énergie et des produits manufacturés) s’est tenu à Cagliari du 2 au 4 février.
« La nostra storia…..il nostro futuro » (notre histoire et notre futur), c’est avec ce slogan et par un film que ce congrès a débuté pour montrer l’évolution de la prise en compte des défis environnementaux et énergétiques desquels les délégués de l’UILCEM ont eu à débattre. En choisissant une mine de charbon en Sardaigne comme cadre de ce congrès, les responsables fédéraux ont mis l’accent sur la nécessité de garder en mémoire l’histoire tout en se tournant résolument vers l’innovation et les énergies renouvelables.
L’impact social de la crise économique et la montée du chômage en Italie ont été au cœur des interventions des participants. Les questions de la définition de nouvelles régulations économiques et sociales, de la place de l’Etat, la restructuration des entreprises dans de nombreux secteurs et les difficultés à prendre en compte les très petites, petites et moyennes entreprises (TPE/PME) ont notamment été mises en avant dans le rapport d’activité du secrétaire général Augusto Pascucci. Le congrès a acté de nouvelles orientations pour le futur. Affiliée à l’EMCEF et à l’ICEM, l’UILCEM représente actuellement les fédérations espagnoles, italiennes et françaises au Présidium de l’ICEM.
