Ce qui est impossible aujourd’hui, sera possible demain… » (K. Tsiolkovsky). C’est par cette citation que les travailleurs vénézuéliens du secteur pétrolier résument l’espoir qu’ils portent dans le combat qu’ils mènent depuis le 2 décembre dernier.

La grève générale, pour défendre leur droit à l’affiliation syndicale et leur droit constitutionnel à la liberté, a été brutalement réprimée par le gouvernement actuel du pays.

23 000 travailleurs ont été licenciés, soit 47 % des salariés du secteur ! Sans travail ni ressources, ils ont été privés de leur droit légal à l’assurance sociale obligatoire. Le gouvernement a aussi fait main basse sur leurs avoirs collectifs (Caisse d’épargne et plans de pension).

Cette situation frappe non seulement ces travailleurs, mais aussi leurs familles. La répression, souvent menée par les forces militaires, n’épargne ni les femmes, ni les enfants.

Tous sont harcelés au quotidien et subissent les insultes publiques. Les enfants sont aussi privés de leur droit à l’éducation. Les droits et les garanties consacrés dans la Constitution du pays et les traités internationaux sont chaque jour enfreints.

L’aide des travailleurs du monde entier est aujourd’hui devenue indispensable pour éradiquer ces pratiques totalitaires, auxquelles sont soumis les travailleurs du secteur pétrolier au Venezuela.

C ‘est ce qu’a entrepris notre organisation mondiale, la CISL, en sollicitant ses 233 organisations affiliées. La FCE-CFDT a répondu à cet appel, pour que partout soient respectés la dignité et le droit des salariés.