Après le drame de Fukushima, le débat sur l’évolution du système électrique japonais est très sensible. Le gouvernement japonais a l’intention de réformer l’organisation actuelle et de séparer les activités production, transport et distribution de l’électricité, conduisant ainsi à la fin des opérateurs intégrés. Cette réforme, que nous connaissons déjà en Europe depuis les directives sur la libéralisation du marché de l’électricité, inquiète beaucoup nos amis syndicalistes japonais. Une délégation conduite par Mr Uchida, secrétaire général du puissant syndicat Denryokusoren est donc spécialement venue rencontrer la FCE, le 11 septembre dernier, pour nous interroger sur notre expérience en la matière. Les inquiétudes de nos amis japonais portent surtout sur les conséquences de la libéralisation et de la dissociation des services de l’électricité sur les tarifs, l’emploi, la qualification, la sécurité d’approvisionnement et l’indépendance énergétique. Notons que traditionnellement, les responsables syndicaux japonais de la chimie et de l’énergie ne rencontrent que deux organisations en Europe : nos amis allemands de l’IG BCE et la FCE-CFDT.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.