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International Demo Plastik : l’irresponsabilité sociale !

Contactée par la fédération internationale de la chimie, de l’énergie et des mines (ICEM), la FCE a été informée de la répression engagée en Turquie à l’encontre des adhérents du syndicat Petrol-Is...

Contactée par la fédération internationale de la chimie, de l’énergie et des mines (ICEM), la FCE a été informée de la répression engagée en Turquie à l’encontre des adhérents du syndicat Petrol-Is.

Au cours de l’année 2010, une majorité de salariés a décidé de rejoindre le syndicat Petrol-Is, afin notamment que soit examinée la question des bas salaires pratiqués chez Demo Plastik à Bursa, filiale du groupe français AFE.

Mais dès que la direction locale, a eu connaissance de la situation, (car l’existence de la section syndicale doit être déclarée auprès de
l’Administration du travail), elle a aussitôt demandé à dix salariés de mettre fin à leur adhésion. Les salariés ont refusé. Alors la direction a décidé de les licencier dans le cadre d’une transaction afin d’éviter de se retrouver elle-même en situation répréhensible. Là encore, les salariés ont refusé. Le directeur a choisi la manière forte et a décidé de licencier 25 salariés, tous adhérents au syndicat. A la fin novembre, 23 d’entre eux avaient engagé une procédure devant les instances judiciaires compétentes.

De son côté, l’employeur devait faire face à un manque de main d’œuvre après avoir licencié le quart de ses effectifs ! Il a eu recours à une entreprise sous-traitante qui, elle-même, a repris 13 salariés tout juste licenciés !

Informée de cette situation par l’ICEM, la FCE par un courrier du 2 novembre 2010, a interpellé la direction du groupe installée à Montrouge. Le coordinateur CFDT de la FGMM (métallurgie) est également intervenu auprès de la direction.

Après plusieurs relances, la direction générale répondait, le 25 novembre qu’elle laisse agir en toute autonomie (!) les directions de ses filiales. Pour justifier la situation, elle met en avant une baisse des commandes qu’il faut compenser par une diminution des effectifs, « quant à la décision du tribunal, si elle devait remettre en cause notre activité à Bursa, nous en tirerions toutes les conséquences », ajoute-t-elle.

Pour la FCE, il est clair que les salariés sont victimes d’une répression syndicale et, qu’au moment où les employeurs parlent de responsabilité sociale et de dialogue dans les entreprises, il y a dans cette situation précise la démonstration du contraire.

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