Après avoir signé fin 2002 un accord sur les classifications dans les instruments à écrire, il faut passer du dire au faire. Les classifications vont basculer du système Parodi dans le monde des critères classants. C’est du moins ce qui est prévu dans le texte !
Dans l’esprit de la FCE-CFDT, les critères classants doivent permettre de mieux reconnaître les compétences et les savoir-faire des salariés. C’est possible si les équipes syndicales agissent pour l’obtenir. La signature d’un accord ne suffit pas pour atteindre ces objectifs. Il faut mobiliser les militants et leur donner des outils pour travailler. Le stage formation action préparé par Idéforce à la demande de la fédération est une pièce maîtresse.
Trois jours de formation initiale sur la présentation de l’accord, les techniques d’observation et d’entretien, une mission d’analyse du travail de salariés et deux jours pour traduire les informations recueillies en revendication de classement, un vrai défi pour les sections.
Trois équipes syndicales de Waterman, Reynolds et Pilot l’ont relevé. La première phase s’est déroulée à Valence dans une ambiance studieuse. Aller au-delà du travail prescrit, comprendre le réel, dégager le savoir du salarié, pas si simple.
Pendant le stage les militants ont appris les éléments essentiels pour les mettre en valeur. Ils ont établi un plan d’actions pour revenir fin mai préparer la bataille de la reconnaissance et de la classification. L’investissement fédéral sur l’application de cet accord est aussi une expérience pour assurer la suite des acquis contractuels. Elle sera renouvelée si elle prouve son efficacité !
