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INSTRUMENTS A ECRIRE On négocie, et on signe chez Waterman

Pour l’équipe syndicale CFDT de l’usine Waterman de Saint-Herblain, il n’était pas question de revivre l’expérience de la négociation annuelle obligatoire (NAO) de l’an passé...

Pour l’équipe syndicale CFDT de l’usine Waterman de Saint-Herblain, il n’était pas question de revivre l’expérience de la négociation annuelle obligatoire (NAO) de l’an passé. Une négociation alors marquée par un mouvement de grève de la seule CGT et qui avait conduit à un échec. Aussi, dès le début de la négociation 2011, les élus CFDT ont pris les choses en mains lors des réunions et ont affiché clairement aux yeux de tous les comptes-rendus des réunions.

Pour la CFDT les trois priorités sont claires. Tout d’abord une augmentation générale de 4 % pour tous et l’embauche, en CDI et avant l’été, de salariés jusqu’alors en CDD ou en intérim (on en compte aujourd’hui 250 depuis plus d’un an). A cela s’ajoute la recherche d’une solution pour le lundi de Pentecôte.

De son coté, la direction souhaite mettre en place une augmentation individuelle pour les salariés du collège ouvriers/employés. La CFDT, lors des tournées d’ateliers qu’elle effectue entre les réunions de négociation, interroge les salariés, et les avis sur le sujet sont très partagés. Alors les adhérents tranchent clairement pour refuser le projet de la direction. Cette dernière ajoute également une prime de 70 euros si le nombre d’accidents du travail passe en dessous d’un seuil fixé. Une autre prime de 70euros, dite de présentéisme est aussi proposée pour éviter les abus d’arrêts maladie.

C’est toute la section CFDT qui se mobilise pour écarter de la négociation ces trois propositions.

Au final, un accord est trouvé et la signature de la CFDT valide les 2,2 % de l’augmentation générale. Une mesure qui est accompagnée de l’engagement de la direction pour des embauches avant l’été. Par contre il n’a pas été possible de trouver le terrain d’entente pour le jour de solidarité.

Il est à noter que pour le déroulement des deux dernières séances de négociation, le consensus avait été trouvé avec la CGT pour faire une demande commune sur les augmentations générales et le jour de solidarité.

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