La commission paritaire de la convention collective Instruments à écrire a eu lieu le 5 avril. Elle avait à son ordre du jour la négociation sur les salaires minima.
Cette CCN ne comprend plus que 1 200 salariés, avec des entreprises comme Newell Waterman, Pentel, Bic, Pilot, etc. Les effectifs en France ont fondu au fil du temps, avec les restructurations et les externalisations.
La CFDT a revendiqué une hausse de 1,5% des salaires et de l’indemnité de panier de nuit, la revalorisation de la base de calcul de la prime d’ancienneté et la mise en place de journées « enfants malades » rémunérées, pour les hommes comme pour les femmes.
Le syndicat général des instruments à écrire et des industries connexes (SGIEIC) a proposé une hausse de 0,6% des salaires et indemnités.
Il y a eu un refus unanime des organisations syndicales, car les négociations des entreprises ont débouché sur des augmentations supérieures (1,5% chez Waterman, 1% chez Pilot). Et la grille de branche est déjà au-dessous des grilles d’entreprise. Le décalage va être de plus en plus grand. La négociation a donc échoué.
Par ailleurs, une discussion a eu lieu sur l’avenir de la CCN. Le SGIEIC n’envisage pas de se rapprocher des autres conventions collectives du papier-carton. Mais le SGIEIC n’a pas précisé à quelle CCN il voulait adhérer. Il affirme ne pas avoir fait de choix. La CFDT a demandé à être informée au fil de l’eau de l’évolution de leur réflexion. Et, de toute façon, il faudra un accord pour l’affiliation à une autre CCN. La CFDT restera vigilante.