Début septembre, les directions de deux fleurons industriels verriers annonçaient l’arrêt ou la mise en sommeil des fours, pour réduire le coût énergétique, ainsi que des mesures de chômage partiel, avec des conséquences pour un grand nombre de salariés sur leur pouvoir d’achat.
Duralex envisage de mettre 250 salariés en cessation d’activité durant quatre mois et de stopper toute production. Quant à Arc International, ce sera la mise en place de deux jours non travaillés par semaine pour 1 650 salariés sur les 5 000 employés dans la société.
La branche Verre de la FCE-CFDT est inquiète de l’impact du coût du gaz dans l’industrie du Verre et des effets néfastes que cela va entraîner pour les salariés, sachant que ce secteur est déjà fragilisé par un marché concurrentiel. Les entreprises verrières commençaient pourtant à voir le bout du tunnel. Dans ce contexte énergétique et géopolitique instable, les Fédérations patronales et la Fédération Chimie Energie CFDT ont déjà alerté les médias et le ministère sur les conséquences pour nos entreprises dépendantes au niveau gazo-intensif au process de feu continu.
Dans l’intérêt des salariés, de la sauvegarde des entreprises et de l’emploi, la Fédération Chimie Energie CFDT demande l’ouverture de négociation d’accord APLD, avec maintien de 100% du salaire, et des mesures de soutien aux entreprises de la filière, conditionnées à des investissements fléchés vers la transition énergétique et écologique.
La Fédération Chimie Energie reste en contact permanent avec les élus des entreprises verrières et des deux Syndicats régionaux. Il serait injuste que les salariés subissent la situation géopolitique. Nous en appelons donc au bon sens de ces deux directions.