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Initiatives pour relancer les négociations

Les cinq fédérations syndicales (CFDT, CGT, CFE CGC, FO, CFTC) réaffirment l’urgence d’une négociation sur les salaires dans la branche.


Les cinq fédérations syndicales (CFDT, CGT, CFE CGC, FO, CFTC) réaffirment l’urgence d’une négociation sur les salaires dans la branche.

Le 5 décembre, les négociations sur la grille de classifications dans la plasturgie n’ont pas abouti du fait du refus patronal de faire évoluer le texte. Compte tenu de cette situation, les cinq fédérations syndicales (CFDT, CGT, CFE CGC, FO, CFTC) se sont rencontrées jeudi 23 janvier. Elles ont décidé l’envoi d’un courrier au ministère du Travail pour demander une rencontre. Elles réaffirment l’urgence d’une négociation sur les salaires car aujourd’hui six coefficients de la grille sont en dessous du Smic. Le dernier accord salarial date de 1998.

Par ailleurs, les cinq fédérations soulignent le nombre trop faible de coefficients prévus dans le projet patronal (13 au lieu de 21 actuellement, soit une réduction de 40 %). Elles dénoncent la non-reconnaissance des diplômes et des acquis de l’expérience professionnelle dans le projet car il n’y a plus de seuils minima d’embauche.

La FCE-CFDT a écrit à la branche patronale le 20 janvier. Le projet d’accord ne peut pas recueillir sa signature en l’état. Outre les deux points cités plus haut, la CFDT a plusieurs exigences : disposer des résultats de la simulation du nombre de salariés basculant dans chacun des nouveaux coefficients et leur répartition par collège, favoriser un lien entre le CEP (contrat d’études prospectives) et la négociation classifications. Cette étude traite de l’évolution des métiers et des qualifications dans la branche. Les résultats viennent d’être connus. Pour la prime d’ancienneté, le projet patronal prévoit 3 % sur les minima à 2,25 % sur les salaires réels (droits des anciens combattants pour une ancienneté de 3 ans). Cette proposition ne correspond pas à nos demandes. En tout état de cause, le taux doit être revu à la hausse.

La CFDT a d’autres exigences : avoir rapidement le guide d’évaluation des emplois, augmenter le nombre d’heures des représentants du personnel au sein des commissions classifications d’entreprise, ne pas avoir de date butoir en 2006 pour la revalorisation automatique des plus bas coefficients. La balle est dans le camp du patronat et du ministère pour débloquer ces négociations avec des avancées positives. La CFDT souhaite toujours aboutir car la grille actuelle est obsolète, mais elle veut que l’accord repose sur des garanties solides pour les salariés. L’objectif est d’assurer un vrai déroulement de carrière pour tous.

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