Le plan d’économie annoncé par le Président de GDF SUEZ aux salariés en janvier va se traduire par la mise en place de départs volontaires en Belgique, des dispositifs de départs anticipés en France (assimilables à une pré-retraite), à la fin des contrats d’intérim et au gel des embauches en France.
Toutes ces mesures, ainsi que la réduction de 30% des coûts, auront un fort impact sur les effectifs pour tout le groupe, avec des conséquences sur l’emploi en France mais aussi en Europe, dont l’étendue, en termes de suppressions d’emplois, pourrait se chiffrer en milliers principalement dans le métier de la production d’électricité.
C’est essentiellement la Branche Energie Europe qui initie des plans sociaux dans chaque pays touché et plus particulièrement en Belgique, en Allemagne, au Pays Bas et en
Angleterre
La CFDT dénonce ces PSE et ceux « déguisés » dans les entreprises françaises du groupe induits par la nouvelle stratégie financière.
Les investissements dans les pays émergeants ne doivent pas se faire au détriment des emplois en Europe et en France.