La FCE-CFDT a été reçue vendredi 9 novembre par le cabinet de Laurent Fabius pour évoquer la politique salariale dans les industries électriques et gazières et nos revendications en la matière. Nous avons rappelé que les salariés, dont les efforts d’adaptation et de productivité (constants depuis de nombreuses années) ne sont plus à démontrer, ne comprennent pas qu’ils soient exclus du partage de la croissance.
Cette frustration est d’autant plus légitime après l’annonce de la revalorisation des salaires dans la fonction publique, et la décision arbitraire du ministre de l’Economie de ponctionner EDF et Gaz de France, à hauteur de 8 milliards de francs, pour limiter le déficit budgétaire. Le cabinet du ministre a confirmé que le cadrage budgétaire imposé aux entreprises publiques ne permettait pas de donner satisfaction aux salariés concernés.
Pour la FCE, ce « verrou » des finances publiques doit nous interroger sur la réalité de la négociation collective de branche puisque les partenaires sociaux de la branche des industries électriques et gazières ne peuvent décider de négociations sur les salaires sans autorisation expresse de Bercy.
Il ne reste plus qu’à entreprendre des démarches pour négocier les salaires là où c’est possible dans les IEG, c’est-à-dire dans toutes les entreprises hors EDF et Gaz de France.
Après discussion, nous avons toutefois obtenu qu’un geste significatif de revalorisation du salaire national de base interviendrait début 2002.
Ces premiers éléments nous encouragent à multiplier les actions sur ce dossier.