Les résultats de l’enquête TEQ, initiée en septembre dernier dans les industries électrique et gazière, ont fait l’objet d’une présentation au Comité national de la branche (CNB). La deuxième journée du CNB aura surtout été consacrée à la « cartographie syndicale ». Retour sur les faits marquants de ces deux jours.
En septembre dernier, était initiée dans les industries électrique et gazière une enquête TEQ (Travail en Questions). La synthèse des réponses aux 1 070 questionnaires réalisés a été présentée le 30 novembre au Comité national de la branche (CNB), élargi aux sections syndicales d’entreprise qui les ont réalisés. Au cours du débat, ces sections ont pu exprimer leurs impressions quasi-unanimes. En premier lieu, les salariés ont un grand besoin de parler d’eux et des réalités auxquelles ils sont confrontés. En second, l’impact en termes d’image pour la FCE-CFDT est clairement positif. Pour autant, toutes ont noté la nécessité de relayer les résultats et de proposer des revendications. Un certain nombre de thèmes ont été mis en évidence : l’emploi, l’organisation du travail, la santé au travail dont le stress, la formation professionnelle et les parcours professionnels, les salaires, les classifications et les rémunérations, la sous-traitance, etc. Pour chacun de ces thèmes, un groupe de travail dégagera des axes de revendications. Revendications qui seront présentées lors du CNB élargi aux sections syndicales, des 9 et 10 mars 2006. A noter aussi qu’un travail sur la population des cadres sera effectué.
La seconde journée du CNB aura été consacrée essentiellement au recensement exhaustif des forces militantes de la FCE dans la branche. Il permet de mieux cerner les difficultés des militants et de leur apporter des réponses concrètes à leurs attentes légitimes exprimées lors des précédents CNB. Quid du fonctionnement des sections syndicales, des syndicats, de la fédération, quand des éléments importants viennent de fait percuter ces fonctionnements : l’avenir de la distribution, les restructurations des opérateurs historiques, les évolutions des institutions représentatives du personnel, etc. L’outil proposé pour réaliser cette « cartographie syndicale » s’articule autour des deux niveaux que sont les adhérents et les équipes militantes. Il permettra d’avoir une connaissance exacte de qui sont, et où sont, les adhérents de la branche. Quant aux militants, ils auront la possibilité de faire connaître leur situation actuelle, leur mobilité fonctionnelle et/ou géographique, et leur projet personnel. Cet outil, au service de la politique des responsables, permettra ainsi d’anticiper les besoins syndicaux et d’assurer une meilleure gestion des ressources militantes.
