A l’issue de quinze mois d’enquête, la Cour des Comptes adressait, début août, son pré-rapport aux Présidents des organismes sociaux de la branche des industries électrique et gazière. Il reste aujourd’hui confidentiel. La CFDT, qui a pu en prendre connaissance, appelle plus que jamais à une meilleure gestion de ces organismes.
Les 14 « relevés de conclusions provisoires » composent le pré-rapport que la Cour des Comptes a adressé, début août, aux Présidents des organismes sociaux de la branche des industries électrique et gazière (CCAS, Comité de coordination des CMCAS, Iforep). Ils sont le résultat d’un contrôle méticuleux de neuf conseillers de la Cour des Comptes pendant les quinze mois qu’a duré l’enquête. Ce pré-rapport reste aujourd’hui confidentiel. Il sera suivi, après remarques des Présidents, d’un rapport définitif, probablement rendu public début 2006. Il pointe, entre autres, le non-respect ou l’inadaptation de la réglementation, la nécessaire évolution des prestations comme des structures chargées de les mettre en œuvre, l’inégalité de traitement des bénéficiaires, et des dépenses, activités et prestations sans lien avec la mission des organismes.
La CFDT a pu prendre connaissance des 1010 pages de ce pré-rapport extrêmement complet. Elle y a relevé de très nombreuses observations qu’elle formule depuis de longues années. Pour autant, elle considère que, pris dans sa globalité, ce pré-rapport n’est pas de nature à remettre en cause les activités et la protection sociale de la branche. Mais elle réaffirme avec force que la meilleure défense des acquis du personnel, gérés par ses élus, réside dans la qualité, le sérieux et la transparence de leur gestion.
Avec ses élus et mandatés, la CFDT poursuivra son action pour améliorer la gestion de ces organismes sociaux, et notamment veiller à l’égalité de traitement de tous afin qu’un plus grand nombre de bénéficiaires puissent accéder aux activités sociales (vacances, loisirs, restauration, etc.) et bénéficier d’une protection sociale de qualité. Elle agira contre tous ceux qui voudraient remettre en cause la vocation sociale et solidaire de ces acquis sociaux. Mais agira aussi pour la nécessaire évolution des activités sociales et de la protection sociale dans l’objectif de leur indispensable adaptation aux attentes de notre époque.
