Les négociations sur les mesures d’accompagnement de la réforme du régime spécial de retraite des Industries électrique et gazière ont été officiellement ouvertes le 16 novembre dernier par le président de Gaz de France, Jean-François Cirelli. Les présidents de l’Union française de l’Electricité (UFE), de l’Union nationale des entreprises de métiers de l’Industrie du Gaz (UNEmIG), d’EDF, du Réseau Transport d’Electricité (RTE), de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), le Directeur général d’Endesa France, et les représentants des entreprises locales (ULE et Uneleg) se sont déclarés volontaires pour négocier un nouvel équilibre social pour les salariés des entreprises des industries électrique et gazière.
A l’exception de la CGT, toutes les fédérations syndicales étaient présentes. La FCE-CFDT a réaffirmé sa volonté de négocier des compensations à la réforme du régime spécial de retraite. Elle a rappelé aux employeurs la nécessité de négocier rapidement pour obtenir des résultats concrets à la hauteur des espérances des agents et de leur mobilisation. Ces résultats concrets et rapides doivent être de nature à rassurer les salariés et à leur donner de la lisibilité quant à leur avenir. Cette séance, ainsi que celle du 19 novembre, ont été marquées par la présence de représentants de l’Etat : deux conseillers du ministre du Travail, Xavier Bertrand et le Directeur de la Dideme (Direction de la Demande et des Marchés énergétiques du ministère de l’Industrie).
Les travaux sur l’ensemble des thèmes de négociation ont été organisés sous la forme d’un calendrier allant jusqu’au 20 décembre prochain. En complément, cinq groupes de travail spécifiques sont constitués sur les thèmes : droits familiaux et conjugaux, validation des temps d’activité, régime supplémentaire de retraite, prévoyance et spécificités des métiers. Pour la FCE, chacun des groupes sera piloté par un des négociateurs auquel seront associés des membres du Comité national de la branche et/ou des spécialistes du domaine concerné.
