Dans le cadre de la rénovation du dialogue social de la branche des industries électrique et gazière, les partenaires sociaux avaient décidé en juin dernier de donner de la visibilité aux salariés sur les évolutions de salaire 2010 le plus en amont possible. Les négociations ont donc débuté à la Commission paritaire de branche (CPB) du 15 octobre. Comme elle s’y était engagée, la FCE-CFDT a défendu l’idée de privilégier les mesures salariales collectives en raison du contexte de crise économique. A ce titre, nous réclamons une augmentation du Salaire national de base (SNB) supérieure à l’inflation.
Les employeurs proposent de négocier une augmentation de la masse salariale globale puis de la répartir entre l’augmentation du SNB, les avancements individuels au choix de branche ainsi que les mesures d’ancienneté (échelons) et la mesure d’augmentation des coefficients de grille négociée dans le cadre de la réforme du régime spécial de retraite, les deux dernières mesures étant incompressibles. A ce stade, les employeurs proposent 2,5 % d’augmentation. Inacceptable pour la FCE-CFDT. En effet, les prévisions d’inflation 2010 sont évaluées à 1,2 % dans le projet de loi de finance. De plus, les mesures d’ancienneté et l’augmentation de la grille salariale représentent déjà 0,9 %. Cette proposition est trop basse pour permettre une juste répartition entre les mesures collectives que la FCE-CFDT souhaite favoriser et les mesures individuelles qui doivent venir récompenser les efforts des agents. La FCE-CFDT revendique une augmentation de l’enveloppe globale supérieure à 3 % permettant ainsi un bon équilibre entre les différentes composantes de la rémunération de branche. Rendez-vous le 12 novembre prochain pour une CPB conclusive sur ce dossier.