Suite aux demandes de FO (signataire de l’accord classifications de 1978) et de la CGT, la chambre patronale des industries chimiques a convoqué la Commission paritaire nationale d’interprétation concernant la reconnaissance du Bac Pro dans la convention collective.
La commission a émis l’avis suivant : « Les connaissances à mettre en œuvre dans l’exercice des emplois du groupe III incluent celles sanctionnées par un baccalauréat professionnel. Les titulaires de ce diplôme occupant des emplois qui supposent la mise en œuvre de ces connaissances sont classés à l’un des 3 coefficients de ce groupe (175, 190, 205) dans les conditions fixées par la définition générale du groupe III et en fonction de ces emplois ».
Pour la FCE-CFDT, la non-évolution de la grille des classifications pénalise les salariés. L’accord de 1978 ne prévoit rien sur l’évolution de carrière des salariés titulaires du Bac Pro. L’enjeu consiste alors à engager une négociation globale sur une nouvelle grille de classification.
La FCE-CFDT revendique une grille unique à critères classants qui donne à chacun la possibilité d’évoluer tout au long de sa carrière.
