Des négociations sur la QVT ont abouti à un accord de branche signé par la CFDT. Au-delà des clichés sur la QVT, telles que les conciergeries, le CESU, les places de crèche… nous avons inscrit dans cet accord de branche de nouveaux droits pour les salariés des entreprises de médicaments : absences payées des salariées pour les actes médicaux dans le cadre de la procréation médicalement assistée, ainsi que 3 absences payées pour le conjoint ou la conjointe salarié(e) accompagnant(e) lors de ces examens médicaux ; réduction du temps de travail d’une heure par jour à compter du 4e mois de grossesse, avec le maintien de salaire pour les salariées enceintes ; dès l’obtention de l’agrément, 5 jours d’absence payés, fractionnables, octroyés aux salariés engagés dans un projet d’adoption ; 5 jours d’absence rémunérés pour préparer les examens dans le cadre du contrat de professionnalisation.
La CFDT considère que la QVT doit s’inscrire dans une démarche globale, concertée. L’environnement de travail constitue la base de la QVT. Lors de la construction d’un accord QVT, l’entreprise doit considérer toutes les composantes du travail : l’organisation et les conditions de travail, la reconnaissance du travail accompli par les salariés sous toutes ses formes (rémunération, évolution professionnelle…), ainsi que la charge du travail. Un diagnostic préalable et des indicateurs de suivi permettant les améliorations sont les éléments indispensables.
La CFDT invite ses équipes à revendiquer la QVT dans leur entreprise. Cet accord de branche peut servir de cadre pour sa mise en place.