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Indemnisation des victimes de l’amiante : se mobiliser encore !

Le drame de l’amiante est une catastrophe sanitaire. S’il tue 3 000 personnes par an aujourd’hui, il fera encore plus de victimes à l’avenir. La CFDT poursuit son engagement en faveur de l’indemnisation des victimes de l’amiante, et n’oublie pas le développement des cancers liés à l’emploi de produits cancérigènes.

Le drame de l’amiante est une catastrophe sanitaire. S’il tue 3 000 personnes par an aujourd’hui, il fera encore plus de victimes à l’avenir. La CFDT poursuit son engagement en faveur de l’indemnisation des victimes de l’amiante, et n’oublie pas le développement des cancers liés à l’emploi de produits cancérigènes.

L’amiante est aujourd’hui la cause de 3 000 décès par an. Les experts vont jusqu’à prévoir entre 60 000 et 100 000 décès d’ici 2030.

Le 15 octobre 2005, plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris pour protester contre la lenteur des procédures pénales engagées contre les responsables des maladies et des morts consécutives à l’emploi et à la manipulation d’amiante ou de produits amiantés. A cette occasion, la CFDT a rappelé ses revendications :

clarifier les responsabilités des pouvoirs publics, des employeurs et des experts dans cette catastrophe sanitaire qu’est le drame de l’amiante ;
améliorer le barème d’indemnisation du Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) ;
donner la possibilité aux travailleurs qui ont été exposés à l’amiante de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité plus large et plus équitable ;
interdire l’utilisation de l’amiante au niveau mondial.

Au delà de la journée du 15 octobre 2005, la mobilisation doit se poursuivre. C’était le cas le 25 novembre à Metz devant le Palais de Justice, à l’initiative de l’Union départementale CFDT de Moselle.

Mais toutes les actions en faveur des victimes de l’amiante ne doivent pas faire oublier le développement des cancers liés à l’emploi de produits cancérigènes. C’est une autre catastrophe sanitaire qui s’annonce. Les experts évaluent à 20 000
le nombre de cancers annuels ayant un lien avec une exposition professionnelle.

En 2005, 3,5 millions de salariés sont encore exposés en France à des produits cancérigènes et 70 % d’entre eux sont des ouvriers.

La CFDT, soucieuse des conditions de travail, entend multiplier son action pour que cessent les expositions à des produits dangereux sur les lieux de travail et pour que l’indemnisation des victimes soit assurée intégralement. L’Union confédérale des retraités (UCR), conformément aux décisions prises lors de son dernier congrès de La Rochelle, continue à mobiliser ses militants sur la nécessaire prise en charge des victimes et de leur famille : « nous savons défendre les salariés dans les conflits relatifs à l’application du Code du travail et des conventions collectives. Nous devons faire de même lorsque leur vie ou leur santé ont été mises en péril par des conditions de travail. ».

L’interdiction d’utiliser l’amiante.

Elle n’existe en France que depuis 1997. Jusqu’à cette date, de nombreux travailleurs ont été contaminés. Ils ont alors développé des maladies propres à ce produit : mésothéliomes
de la plèvre, plaques pleurales, asbestose (fibrose pulmonaire).
Toutes les régions françaises sont concernées, car l’usage de l’amiante a été général (isolation thermique, isolation phonique, pièces de frein, etc.). Mais les régions où le nombre de victimes indemnisées par le Fiva est le plus important sont les Pays-de-la-Loire, le Nord-Pas-de-Calais, la Normandie, l’Ile-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Lorraine et Rhône-Alpes.

Pour le rétablissement du complément retraite IEG !

Les directions d’EDF, de Gaz de France, comme d’autres entreprises de la branche des industries électrique et gazière (IEG), ont pris la décision unilatérale de supprimer le complément retraite versé avec la pension de janvier. Cette suppression est inacceptable, et sur le fond, et sur la forme.

Sur le fond, cette prime a été obtenue grâce aux accords qu’a notamment signés la FCE-CFDT. Elle existe depuis près de 20 ans et constitue une juste redistribution aux retraités des fruits de la croissance économique des entreprises. Sa suppression, anormale, bafoue la politique contractuelle.

Sur la forme, les pensionnés n’ont absolument pas été prévenus. Cela témoigne d’un manque total de respect envers eux. Les organisations syndicales et les administrateurs de la Caisse nationale de retraite des IEG n’ont pas, non plus, été informés. C’est une réelle atteinte au dialogue social.

C’est pourquoi, l’Union fédérale des retraités de la FCE-CFDT engage une campagne pour le rétablissement du complément exceptionnel de retraite. N’hésitez pas à faire part de votre mécontentement en écrivant aux adresses électroniques suivantes :
robert.cosson@cnieg.fr ; pierre.gadonneix@edf.fr ; jean-francois.cirelli@gazdefrance.com ; andre.merlin@rte-France.com.

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