Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

IEG Tarifs particuliers des agents : le pouvoir d’achat en question

La FCE est opposée à toute réforme réduisant le niveau de l’avantage en nature et baisser le pouvoir d’achat des agents actifs et retraités de la branche...

La FCE est opposée à toute réforme réduisant le niveau de l’avantage en nature et baisser le pouvoir d’achat des agents actifs et retraités de la branche. Une nouvelle fois les employeurs des IEG tentent d’ouvrir le dossier des tarifs particuliers. Ils évoquent deux raisons. D’une part une prétendue « fragilité » des tarifs particuliers des agents en regard des tarifs définis pour tous les autres consommateurs qui ne sont pas agents IEG et, d’autre part, les changements induits par la loi Nome qui vont entraîner une augmentation des taxes adossées aux tarifs de l’énergie. Depuis toujours, ces taxes sont intégrées aux tarifs particuliers et donc prises en charge par les employeurs. Certains d’entre eux, d’ailleurs, se dévoilent expliquant dans une note aux agents que la « pérennisation et la sécurisation de cet avantage constitue un effort financier… ». Ainsi, pour eux, payer un élément de la rémunération relève de l’effort. Les salariés d’autres secteurs professionnels bénéficient d’avantages en nature liés aux services ou aux produits qu’ils fabriquent. C’est là une pratique courante qui participe à la création du lien d’appartenance entre les salariés et l’entreprise. Les avantages en nature font l’objet d’une imposition sur le revenu et d’une prise en compte dans l’assiette de calcul des cotisations sociales. Alors, le projet patronal de l’UFE et de l’Un emig consistant à faire payer par les agents les taxes ne passe pas auprès des intéressés. En effet, ce paiement serait compensé pour partie par une indemnité dite de « tranche gratuite » cristallisée au 1er janvier 2011 donc qui n’évoluera pas. Cette indemnité, basée sur une consommation moyenne et sur la composition du foyer familial ne couvrirait pas la perte de pouvoir d’achat. Et elle ne prendrait pas en compte les futures augmentations de la Taxe Locale d’Electricité et la Contribution au Service de l’Electricité (CSPE). Les retraités, dont les enfants sont partis, bénéficieraient d’une indemnité moindre alors que leur logement n’a pas changé. Les premières estimations faites par la FCE-CFDT montrent une perte de pouvoir d’achat importante. C’est inacceptable !

À LIRE AUSSI

Le parcours militant / parcours gagnant comment la FCE-CFDT décide d’accompagner ses militants
Send this to a friend