Les 11 et 12 février derniers, une délégation de 12 représentants d’organisations syndicales affiliées aux trois fédérations internationales (IndustriALL Global Union, Internationale du Service public et Internationale du Bâtiment et du Bois) qui suivent le groupe ENGIE, ainsi que des représentants de la direction générale dont le PDG, M.Mestrallet, se sont réunis pour faire un bilan d’étape de l’accord cadre mondial. La FCE-CFDT y a participé.
L’accord mondial a été négocié et conclu en 2010. Son périmètre est du niveau international et concerne aussi bien l’ensemble des sites des 24 Business Units d’ENGIE que l’ensemble des entreprises sous-traitantes sous contrat avec le groupe. Au travers de cet accord, ENGIE s’engage à respecter la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les principes directeurs de l’OCDE et plusieurs droits établis par des déclarations et des conventions de l’OIT, entre autres celles concernant la liberté d’associations et de négociations collectives. Cet accord s’applique autour de cinq thèmes principaux : « égalité des chances et égalité de traitement, respect des droits syndicaux, la formation professionnelle, la santé sécurité au travail et la durabilité de l’emploi ». Il ouvre aussi à la possibilité de négocier des accords complémentaires sur d’autres sujets spécifiques.
Après six ans d’existence, nous avons constaté que l’accord est peu connu en dehors des frontières des pays européens. Il apparaît aussi de grandes difficultés d’application dans certains pays, en particulier aux Etats-Unis. Certaines sociétés sous-traitantes ne respectent pas les dispositions de l’accord, notamment en Afrique du Sud et au Brésil. En 2015, il y a eu 9 accidents mortels dans le monde, touchant aussi bien des salariés d’ENGIE que des salariés d’entreprises sous-traitantes. Des progrès supplémentaires en termes de condition de travail et de formation sont nécessaires afin d’arriver à l’objectif de 0 accident mortel.
Cette année, nous devons réviser l’accord, nous avons donc décidé de le renforcer sur certains aspects afin qu’il puisse être mieux connu et surtout appliqué quel que soit le lieu. L’important pour les organisations syndicales est que cet accord soit respecté par les directions locales afin que l’ensemble des salariés bénéficient d’évolutions sociales.