En 2015, et encore plus que les années précédentes, l’investissement et l’engagement des salarié(e)s ont fortement contribué au dépassement des objectifs de productivité. Cela permet à ENGIE de présenter, aujourd’hui, des résultats en ligne avec ses objectifs (2,6 Mds€) et ce, dans un environnement économique extrêmement difficile.
En revanche, les cessions d’actifs prévues (hors charbon) interrogent quant à la pérennité du savoir-faire du groupe et au risque de le voir amputé de compétences essentielles pour son développement à venir.
La CFDT s’élève, vigoureusement, contre le nouveau plan de « performance » (1 Mds€ d’économies annoncées). Celui-ci va à nouveau mettre encore plus sous pression l’ensemble des salarié(e)s.
Une pause est selon nous maintenant nécessaire afin de consolider les actions engagées. Il faut redonner un nouvel élan social au groupe et en récolter demain les effets. Ainsi ENGIE pourra investir plus sereinement de nouveaux chantiers et réussir sa transition énergétique et numérique.
La CFDT considère qu’il est indispensable que les actionnaires participent, dès à présent, à l’effort collectif. La CFDT réclame une juste diminution de leurs dividendes, afin qu’ils remplissent eux aussi leur rôle au sein de l’entreprise.
ENGIE doit réserver le cash-flow dégagé au désendettement et à l’investissement, notamment à la R&D, délaissée aujourd’hui, et non à une politique de dividende sans réel effet sur l’attractivité de l’action ENGIE.