Les employeurs de la branche des IEG souhaitaient rencontrer en bilatérales les fédérations syndicales pour discuter d’une méthode et des objets de négociation. L’enjeu étant de reprendre le dialogue social jusqu’alors sinistré et de l’améliorer. La FCE-CFDT a donc rencontré le 20 avril les présidents de l’Union française de l’électricité (UFE) et l’Union nationale des employeurs des industries gazières (UNEmIG).
Elle a donné sa conception de la négociation collective de branche : être branche à statut ne doit pas bloquer la négociation collective sous prétexte du réglementaire. Et la négociation collective doit aboutir à un accord. Son adaptation dans les textes statutaires permet l’évolution réglementaire. A contrario, le réglementaire est nécessaire quand la négociation collective ne peut arriver à son terme ou que les employeurs ne respectent pas la règle du jeu. La FCE a souligné l’importance de la méthode de négociation et de la préparation des séances en groupes de travail. Cette rencontre a révélé une ambition partagée pour la vie de la branche. Un diagnostic sur le dialogue social est d’ailleurs en cours auprès des employeurs. Il doit déboucher sur une réflexion portant sur la stratégie et l’organisation de l’UFE. Mais les intentions réelles des employeurs se dévoileront lors des négociations. A suivre.