Le 13 septembre, Laurent Berger a visité le chantier de Flamanville, gigantesque projet qui a connu de nombreuses et coûteuses péripéties puisque la construction de cette centrale aurait dû s’achever en 2012. Sa mise en exploitation est aujourd’hui prévue pour le dernier trimestre 2018.
La visite a permis de se rendre compte de l’étendue d’un tel chantier, qui se caractérise par la présence sur place d’environ 4 000 personnes. Cette véritable fourmilière regroupe un nombre considérable de corps de métiers.
A la suite de la visite, Laurent Berger, accompagné par la FCE-CFDT et l’URI CFDT Normandie, a échangé avec les militants des différentes entreprises présentes. Ils ont ainsi pu faire part de leurs revendications en cours et notamment des difficultés d’accès au site. En effet, le nombre de places à proximité est tout à fait ridicule, et les salariés doivent se garer sur des parkings très éloignés. Les navettes mises en place sont très insuffisantes et certains salariés doivent anticiper leur prise de travail d’environ une heure. Les solutions paraissent pourtant simples, notamment une augmentation de navettes, mais l’inertie à les mettre en œuvre est tout à fait incompréhensible.
La CFDT reconnaît aussi un dialogue social constructif sur l’emploi et la formation. C’est un enjeu primordial, car le chantier prendra fin, et il est nécessaire d’anticiper la suite pour les entreprises sous-traitantes. 52% d’entre elles sont implantées localement et assurent l’activité et les emplois autour de la centrale. La CFDT exige qu’EDF agisse en qualité d’entreprise socialement responsable en anticipant les fins d’activités, en assurant le renforcement des compétences des salariés ainsi que leur employabilité.