Le Comité national de branche (CNB) des 15 et 16 mars s’est penché sur une actualité sociale chargée, avec notamment le dossier de la mobilité dans la branche ainsi que les tarifs particuliers, les classifications, la rémunération, la médecine de contrôle de branche, la CCAS, le plan de travail et la communication de la branche. Le CNB, a aussi été marqué par la terrible combinaison d’accidents qui a touché le Japon, remettant, par la force des choses, la question du nucléaire dans le débat public. Philippe Pesteil, administrateur parrainé par la FCE-CFDT, a fait un état de la situation au Japon et a expliqué les différentes veilles et actions mises en place par EDF.
La mobilité de branche constitue une spécificité et une originalité de la branche IEG par rapport aux autres branches professionnelles. Ce dispositif n’existe nulle part ailleurs. Depuis longtemps, les salariés ont la possibilité de muter d’une entreprise à l’autre. Mais, cette opportunité à tendance à se tarir suite à la mise en concurrence des différentes entreprises du secteur et à la filialisation des entreprises. Les grands groupes ont maintenant plutôt tendance à favoriser la mobilité au sein du groupe, d’une entreprise non IEG vers une IEG. De plus, certains employeurs exigent désormais une démission de l’agent pour réaliser leur embauche, un processus qui ne se pratiquait pas auparavant. La FCE-CFDT s’est engagée dans la négociation ouverte sur ce thème dans la branche pour conforter et améliorer cette mobilité. Les membres du CNB se sont exprimés pour un dispositif de mobilité de branche transparent qui permette à chaque agent d’être acteur de sa carrière professionnelle au sein de la branche. Il s’agit donc de favoriser les parcours professionnels, permettre le développement des compétences et valoriser l’expérience acquise dans d’autres sociétés. Pour cela, les salariés doivent avoir une visibilité de l’ensemble des offres publiées via une Bourse de l’emploi IEG accessible et efficace pour favoriser la fluidification des échanges. En changeant d’entreprise, ils doivent également pouvoir transférer une partie de leurs droits acquis dans la précédente (Compte Epargne temps, DIF, Compte épargne salariale…). C’est aussi le moyen, de bénéficier d’un
parcours professionnel au sein d’une région.