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IEG : Hongrie Filiale commune EDF-GDF

Les sociétés hongroises Demasz (filiale EDF) et Degaz (filiale Gaz de France) vont créer une filiale commune de relève et de facturation...

Les sociétés hongroises Demasz (filiale EDF) et Degaz (filiale Gaz de France) vont créer une filiale commune de relève et de facturation. Elle fusionnera une partie des activités et du personnel des deux maisons mères, entraînant des doublons pour des salariés auxquels la nouvelle société propose un changement de métier ou une prime de licenciement.

Aujourd’hui encore en situation de monopole, le secteur de l’énergie hongrois s’apprête à goûter les délices de l’ouverture à la concurrence. Ainsi, dès son adhésion effective (en 2004), la Hongrie devra d’abord ouvrir son marché pour les gros clients, puis pour la clientèle professionnelle avant une éventuelle ouverture totale en 2007. La création de cette filiale commune correspond, selon les dirigeants de ces entreprises, à une volonté de se mettre en ordre de bataille dans la perspective des échéances européennes. Cela passe par une réduction des coûts et notamment une diminution des effectifs.

Position CFDT

La FCE-CFDT, si elle n’est pas sourde aux exigences d’efficacité économique des filiales des groupes EDF et Gaz de France, n’a pas l’intention de laisser sacrifier des salariés sur l’autel de la rentabilité. Elle rappelle deux exigences non négociables : l’emploi ne saurait être la seule variable d’ajustement en cas de difficulté dans une entreprise. Les groupes EDF et Gaz de France ne cessent de faire référence au développement durable et à l’éthique ! Loin de n’être que des arguments publicitaires, ces deux engagements doivent accompagner chaque décision à l’intérieur des groupes, particulièrement celles ayant un impact sur l’emploi.

Une grande ambition

Un grand groupe qui se targue de pratiquer une politique sociale peut-il laisser perdurer des situations inéquitables pour ses salariés selon qu’ils soient ou non protégés par un droit social local ? La FCE estime qu’il est temps d’ouvrir le chantier des pactes sociaux de groupe. Sans prétendre à l’uniformisation des droits, un accord négocié avec les fédérations françaises et européennes permettrait un rapprochement des situations et comblerait l’écart qui existe aujourd’hui entre un agent EDF ou Gaz de France et un ouvrier hongrois ou un technicien italien pourtant salariés du même groupe. Il aiderait surtout à faire face aux situations que ne manquera pas de nous imposer l’ouverture à la concurrence. L’idée, portée depuis des années par la FCE, fait son chemin. Ne manque plus que la volonté politique : la balle est dans le camp des directions d’EDF et de Gaz de France.

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