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IEG EDF au cœur du renouveau du nucléaire britannique

Le gouvernement britannique est confronté en matière d’énergie à plusieurs défis

Le gouvernement britannique est confronté en matière d’énergie à plusieurs défis : garantir la couverture de la demande intérieure sans augmenter ses importations d’énergies fossiles, réduire ses émissions de gaz à effet de serre, renouveler son parc de production d’électricité vieillissant, le tout, en contenant le prix de l’énergie pour le consommateur final.

Pour ce faire, le pays met en place une politique énergétique originale en Europe avec, notamment, le développement du nucléaire et des énergies renouvelables (en particulier éolien offshore) encadré par davantage de régulation permettant d’orienter les investis-sements et de contrôler l’évo-lution des prix.

C’est dans ce cadre qu’EDF a annoncé le 21 octobre, être parvenu à un accord commercial avec le gouvernement anglais pour l’investissement relatif à deux réacteurs nucléaires de type EPR sur le site d’Hinkley Point au sud-ouest de l’Angleterre. Le point majeur de cet accord réside dans le « contrat pour différence » (CFD) permettant de compenser les variations des prix de marché par rapport à un prix de l’électricité produite prédéterminé. Un dispositif qui donne de la visibilité aux investisseurs sur le long terme tout en contrôlant le prix supporté par les consommateurs.

D’ores et déjà, la structure de partenariat pour cet investissement de 16 milliards d’euros a été annoncée : 45 à 50% pour EDF, 10% pour Areva, 30 à 40% à répartir entre les sociétés chinoises CGNC et CNNC et 15% pour d’autres investisseurs.

C’est une bonne nouvelle pour la filière nucléaire française. Cependant, la présence de deux inves-tisseurs chinois pose inévitablement question pour l’avenir de cette technologie. Reste qu’avec 17 tranches en fonctionnement et une trentaine en construction, la Chine est un acteur incontournable de la filière nucléaire mondiale… et présente une capacité d’investissement dont les pays européens rêveraient.

La décision finale d’investissement devrait être prise mi-2014, elle reste soumise à la conclusion des différents accords et à une décision de Bruxelles sur le CFD en tant qu’aide d’Etat.

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