Lors de l’assemblée générale de juin, les adhérents d’Idéforce ont voté le rapport d’activité de l’année passée, et approuvé les comptes 2007. Ils ont aussi étudié le plan de développement
« durable » dont souhaite se doter l’Institut.
Le déficit (le plus important depuis 2002) que souligne le rapport d’activité d’Idéforce s’explique par la forte diminution de l’activité de formation. Les syndicats Chimie Energie ont été moins nombreux à tenir les formations qu’ils s’étaient engagés à co-organiser avec Idéforce. Chaque session a vu en outre son nombre de participants fortement chuter. Et sur la dizaine de formations économiques programmées, sept ont été annulées faute de participants. Il faut savoir qu’en 2006, les sessions économiques étaient fortement fréquentées par les militants des Industries électrique et gazière, dont les institutions représentatives du personnel (IRP) ont été transformées en 2007. L’effort de formation s’est donc porté en 2007 sur ces nouvelles IRP. Bref, si la situation de 2007 est préoccupante, elle n’est pas catastrophique du fait des bons résultats des années antérieures et de la volonté affichée par le Conseil d’administration de développer l’institut. Après quelques éclaircissements apportés à leurs interrogations, les adhérents ont donné quitus, à l’unanimité des présents, au Conseil d’administration pour sa gestion.
Les adhérents ont aussi voté à l’unanimité l’affectation du résultat déficitaire de 2007 au report à nouveau, ce qui diminue d’autant les réserves d’Idéforce. Mais le commissaire aux comptes de certifier que ces comptes 2007 étaient « véridiques et sincères ».
La directrice d’Idéforce aura aussi présenté le plan de développement « durable » pour la période allant d’aujourd’hui jusqu’à 2011. Il a pour ambition d’augmenter le nombre de prestations proposées, formations et expertises. Il vise aussi à en développer de nouvelles : formations à la carte, assistance au décryptage, analyses sectorielles, outils pédagogiques et de sensibilisation, sessions de recherche, études prospectives. Ces objectifs commandent de définir et de structurer une politique de communication adaptée et une stratégie vis-à-vis des prescripteurs. C’est à la lumière de ce plan et de la stratégie fédérale, que la gouvernance d’Idéforce se construira autour de son Président avec les chargés d’étude et de formation, son assistante administrative et sa directrice.
