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Ideforce au 48ème congrès de la SELF

Les ergonomes d’Ideforce ont participé au congrès du 50e Anniversaire de la SELF (Société d’Ergonomie de Langue Française) orga-nisé les 28, 29 et 30 août 2013...

Les ergonomes d’Ideforce ont participé au congrès du 50e Anniversaire de la SELF (Société d’Ergonomie de Langue Française) orga-nisé les 28, 29 et 30 août 2013 à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris). Cet événement leur a permis d’enrichir leur réseau, d’échanger et de partager des réflexions sur la recherche et la pratique de l’ergonomie.

La SELF, association fondée en 1963, a pour objectif d’assurer la santé, le bien-être, la sécurité et le développement des personnes, la qualité, la fiabilité et l’efficacité de leur activité. Ses objectifs sont d’inciter et faciliter les échanges entre les différentes formes de pratiques ergonomiques (recherche, intervention et formation) et de représenter et défendre l’ergonomie auprès des instances nationales et internationales. Son siège social est situé au CNAM à Paris.

Le congrès a pris la forme de symposiums et de tables rondes animés par des professionnels en ergonomie, suivis de débats et d’échanges avec la salle.

Parmi les tables rondes proposées durant ce congrès, nous retenons celles-ci :
L’avenir de l’ergonomie en Europe. Dans le champ de la santé et de sécurité au travail, les principales contributions des ergonomes se sont focalisées sur la conception de systèmes de travail sûrs, le plus souvent à partir de normes techniques. A présent, des notions de prévention durable voient le jour en ergonomie. En effet, l’ergonomie est de plus en plus sollicitée pour contribuer à l’émergence de systèmes de travail et de vie permettant un usage responsable et respectueux de l’environnement. Les échanges avec la salle ont tenté de répondre à la question suivante : dans quelles conditions les concepts de base de l’ergonomie peuvent-ils contribuer au développement durable ?

Horaires de travail et société.
Les horaires professionnels atypiques (travail posté, travail de nuit, de week-end, horaires flexibles, postes longs, etc.) se développent de plus en plus pour répondre aux exigences croissantes de compétitivité et productivité. L’objectif de ce symposium était de présenter un état des lieux des horaires de travail, de leurs évolutions en recueillant et confrontant les points de vue de différents acteurs (direction, syndicats, médecins du travail, etc.) impliqués dans la réflexion, la mise en place et l’aménagement des horaires ; en présentant des éléments de réponse issus d’études et d’interventions ergonomiques ; en faisant participer différentes disciplines (économie, sociologie, droit, etc.) sur ces questions actuelles et sociétales d’horaires de travail.

Enjeux psychosociaux, travail et organisation.Quels modèles pour l’action ? Dans le cadre de réflexions menées depuis quelques années en ergonomie, autour des liens entre les enjeux psychosociaux et le travail, et les possibilités d’action, un groupe francophone composé d’une trentaine de chercheurs (ergonomes, psychologues, médecins, épidémiologistes) et d’institutionnels (Institut de Santé au Travail, IRSST, ANACT, INRS, Ministère du travail) a été créé en 2011. Ce groupe se réunit régulièrement afin de mettre en commun les problématiques traitées et réfléchir aux modèles d’action sur l’organisation. La table ronde a été l’occasion de mieux connaître ce groupe mais aussi ses travaux réalisés sur la thématique des risques psychosociaux.

Ces dernières années, des événements dans le monde du travail ont fait émerger, dans le débat public, la question des « risques psychosociaux ». Reconnaître l’importance de problèmes de santé au travail est un élément positif de ce phénomène social. Cependant, les intervenants ont mis en exergue le fait que l’on ne maîtrisera pas ces problèmes tant que l’on ne remettra pas en débat la qualité du travail, ses critères d’évaluation et, par conséquent, le cadre organisationnel. Selon un des chercheurs : « Cela passera aussi inévitablement par la remise en cause de certaines croyances managériales (autour de l’évaluation de la performance individuelle notamment), de méthodes organisationnelles ou de recettes toutes faites. Les approches « psychologisantes » et « individuelles » n’aideront certainement pas non plus à mener ce type de débats ».

Les thématiques abordées ici constituent le reflet des problématiques rencontrées par les ergonomes d’Ideforce dans le cadre des expertises. Ils n’hésiteront pas à mobiliser ces connaissances dans la réalisation de leurs missions.

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