Une première réunion de négociation sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes au sein de la branche Chimie s’est tenue le 24 octobre. Chacun a déclaré vouloir conclure un accord améliorant la situation des femmes dans les entreprises de la branche.
Cette négociation de branche s’engage comme le premier prolongement concret de l’accord signé en juillet dernier sur la diversité dans les industries chimiques. C’est aussi la réponse à l’obligation légale de supprimer les écarts de salaires entre les hommes et les femmes avant la fin de l’année 2010.
L’échange de points de vue réalisé ce 24 octobre a été, sans surprise, l’occasion pour chacun de dire son intention de réduire et supprimer toute forme d’écarts et de discriminations entre les hommes et les femmes. Mais force est de constater que de telles intentions affichées depuis plus de trente ans sont loin d’avoir été totalement suivies d’effets ! Aussi la FCE-CFDT a-t-elle clairement déclaré que la conclusion d’un accord sur ce thème au niveau de la branche devra contenir des mesures concrètes et applicables, tant au niveau de la branche que dans toutes les entreprises du champ conventionnel. « Même s’il ne s’agit que de petits pas, ils devront être visibles dans tous les établissements.»
Les échanges ont souligné que la profession comptait 35 % de femmes, mais aussi que le secteur de la parfumerie et des détergents en comptait plus de 60 %. C’est donc la question de la mixité qui est aussi posée et la recherche d’un meilleur équilibre dans la répartition des hommes et des femmes au sein des activités et des services. Le débat a été l’occasion d’identifier les thèmes qui pourraient figurer dans le futur accord. Ainsi ont été mis en avant l’embauche ou l’accès à l’emploi, l’égalité salariale, le déroulement de carrière ou l’accès à la formation et à la promotion, ainsi que les questions liées à la maternité.
A cette fin, il a été retenu le principe de réaliser un état des lieux plus précis que celui transmis aux organisations syndicales avant la négociation annuelle sur les salaires. Aussi un travail paritaire sera-t-il réalisé par l’Observatoire des métiers et le Comité de la Diversité. Ils devront notamment définir des indicateurs pertinents pour mesurer ce qu’il en est des écarts et de l’égalité entre les hommes et les femmes. Un travail à rendre avant que ne se tienne la seconde réunion de négociation prévue le 17 janvier prochain.
