La FCE-CFDT condamne l’annonce du licenciement de 103 salariés prévu par Gaz de France dans sa filiale «services» COFATHEC Italie.
Comment admettre une telle décision dans un groupe qui, depuis le début de l’année :
– a rendu public des résultats largement positifs ;
– s’est vanté d’avoir signé le plus gros chèque de son histoire, lors du rachat d’une filiale en Slovaquie ;
– a mis en place un Comité d’Entreprise Européen ;
– a publié une charte éthique prônant le respect de la personne humaine et la valorisation du dialogue social ?
Le rachat et la fusion de plusieurs sociétés italiennes de services (déficitaires à l’époque) constituent une opération délicate qui nécessite du temps pour devenir opérationnelle.
Or, le groupe, inquiet de résultats négatifs en Italie, choisit la solution de facilité : un plan de licenciements que la FCE-CFDT ne peut accepter parce que trop précipité et contraire à la culture du groupe.
Quels que soient les débats autour de l’avenir de Gaz de France, il n’est pas question de passer sous silence cette grande première qui augure mal d’une politique sociale pourtant présentée comme ambitieuse par la direction du groupe.
La FCE-CFDT demande un moratoire de deux ans pour laisser à COFATHEC Italie le temps de s’organiser, de se développer et de rétablir ses comptes.