Le Conseil d’Administration de l’OPCO 2I (inter industries) s’est réuni, pour la première fois, le jeudi 28 février.
La situation n’est pas encore stabilisée. L’OPCO rassemblait, à la signature de l’accord le 19 décembre 2018, les branches issues de trois OPCO (DEFI, OPCA 3+ et OPCAIM) plus le caoutchouc, les IEG et le recyclage. Depuis la signature de l’accord, de nouvelles branches ont rejoint l’OPCO : le textile, le verre mécanique et la cristallerie et le verre à la main. Et d’autres pourraient s’ajouter.
Enfin, il reste une incertitude sur deux secteurs : ameublement/bois et carrières /matériaux issus d’OPCA 3+. Les employeurs ont signé l’accord créant l’OPCO 2I. Mais il n’est pas applicable à ces branches puisque les signataires, CFTC et CFE CGC, représentent moins de 30%. C’est donc le Ministère qui tranchera d’ici fin mars. Les décrets désignant les OPCO et les branches affiliées doivent paraître au début avril.
La présidence revient au collège employeurs. C’est Alexandre Saubot (UIMM métallurgie) qui sera président. Le collège employeurs aura également les postes de trésorier adjoint et de secrétaire adjoint.
Le collège salarié aura les postes de vice- président (Pierre-Michel Escaffre pour la CFDT), de trésorier (CFE CGC) et de secrétaire (CGT). Ces responsabilités concernent la période 2019/2020. Aurore Dijoux, issue de la FGMM, siègera au comité d’audit pour la CFDT (5 représentants salariés et 5 employeurs) .
Le conseil d’administration a également validé les statuts. Plusieurs amendements proposés par l’intersyndicale ont été acceptés par les employeurs.
Le comité de rémunération paritaire (président, vice-président, trésorier, trésorier adjoint) fixera la rémunération, mais aussi les objectifs du directeur (précision rajoutée à la demande de la CFDT).
La CFDT a la volonté de s’investir pleinement dans cet OPCO qui concernera 2,8 millions de salariés. Les enjeux sont importants dans un secteur industriel confronté à de multiples mutations.