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FPC et salaires minima : les patrons repoussent les négociations

Programmée pour être une réunion de conclusion sur la formation professionnelle continue (FPC) dans la branche Caoutchouc, la réunion du 7 septembre s’est transformée en réunion de travail sur les salaires minima.

Programmée pour être une réunion de conclusion sur la formation professionnelle continue (FPC) dans la branche Caoutchouc, la réunion du 7 septembre s’est transformée en réunion de travail sur les salaires minima. Les négociations auront
lieu en octobre, peut-être…

La date du 7 septembre avait été retenue pour conclure l’accord sur la formation professionnelle continue (FPC) dans la branche du Caoutchouc, qui notamment crée la section paritaire professionnelle. Mais les patrons de décider de changer d’ordre du jour. « Nous ne sommes pas prêts pour traiter la question de la formation professionnelle. Mais nous le serons peut-être le 11 octobre. » (!). Aussi ont-ils proposé de tenir une réunion de travail sur les salaires minima. « Un dossier sur lequel il faut avancer. Toutefois, nous voulons vérifier si nous avons bien compris la proposition intersyndicale de mars 2006. »
La chambre patronale a d’abord rappelé le dernier accord salaires, signé le 29 mars 2005 (dont la grille, avec un premier coefficient à 1 205e, compte désormais six coefficients sous le Smic… ! ). Elle a ensuite fait part de ses propositions de revalorisation d’octobre 2005, et de la création d’une valeur de point spécifique pour le calcul de la prime d’ancienneté, base de son « nouveau dispositif salarial de branche ».
Les organisations syndicales ont explicité à nouveau leur proposition de mars 2006. Elles proposent une grille des salaires qui notamment redresse l’éventail des salaires des ouvriers et des agents de maîtrise. Revendication
« irréaliste » selon les patrons, qui considèrent cette revalorisation beaucoup trop coûteuse.
Pour sa part, la FCE-CFDT a mis l’accent sur la nécessité de revaloriser les minima, notamment le salaire du coefficient 130 qui doit être supérieur au Smic. Et d’ajouter : « quant aux écarts constatés entre la grille actuelle des salaires minima et celle de la proposition intersyndicale, il faut les relativiser. L’analyse devant se faire au regard des salaires réellement pratiqués dans les entreprises. Et il ne faudra pas oublier de corriger les écarts de salaires constatés entre les hommes et les femmes. ». Elle a dit ne pas être opposée à la mise en place d’une valeur distincte de point pour le calcul de la prime d’ancienneté. A la condition qu’elle se réalise avec une revalorisation conséquente des minima, et que le système de progression de la prime d’ancienneté ?soit vérÉifi. Avant de se quitter, la délégation patronale a annoncé qu’elle annulait le rendez-vous prévu le 28 septembre. La réunion du 11 octobre sera donc consacrée à la FPC… ou aux salaires !

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