Les 3 et 4 juin s’est tenue, à Budapest, dans les locaux du syndicat hongrois VDSZ, la 3ème réunion du comité de pilotage du projet européen de feuille de route des partenaires sociaux 2015-2020. Les représentants de l’ECEG (Groupement des Employeurs Européens de la Chimie) et ceux d’IndustriAll Europe ont poursuivi leurs travaux afin de finaliser la préparation de la conférence d’Helsinki, les 14 et 15 octobre 2015.
Tout d’abord, le comité de pilotage a travaillé à la finalisation du rapport d’activité des 10 ans du comité de dialogue social sectoriel chimie. Ce dernier couvre aujourd’hui les champs professionnels européens de la Chimie, de la Pharmacie, du Caoutchouc et des Plastiques, et compte plus d’un million de salariés.
De plus, les partenaires sociaux ont poursuivi l’élaboration d’un avenant à l’accord-cadre sur les compétences dans le secteur de la chimie, signé en 2011. L’objectif est de le présenter et de le signer lors de la conférence d’octobre. Celui-ci s’inscrit dans la dynamique impulsée par IndustriAll Europe et l’ECEG pour développer les compétences des salariés et ainsi favoriser la compétitivité des entreprises européennes de secteur. C’est un élément essentiel du dialogue social.
Enfin, le comité de pilotage a continué à définir les actions à mener dans le cadre de la feuille de route sociale 2015-2020. Cette dernière comporte 5 priorités :
1. Innovation, R&D, anticipation et gestiondu changement
2. Santé et sécurité au travail, engagement responsable
3. Emploi et évolution démographique
4. Education, apprentissage et formation toutau long de la vie
5. Accord-cadre sur les profils decompétences
Pour la FCE-CFDT, le rapport des 10 ans, l’avenant à l’accord-cadre et la feuille de route sociale 2015-2020 sont des éléments majeurs pour le dynamisme de notre dialogue social sectoriel CPCP (Chimie, Pharmacie, Caoutchouc, Plastiques) européen. Ce projets’appuie sur trois piliers :
1. L’Emploi
2. La Compétitivité
3. L’Anticipation
Certes, cela semble ambitieux, mais il nous faut être ambitieux pour réussir les défis européens qui s’ouvrent à nous. Le premier est d’anticiper les évolutions pour développer l’emploi et assurer un avenir à nos générations futures dans un système démocratique.