Lundi 20 mai, la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame de Gravenchon a eu la visite musclée de Greenpeace. Deux jours après avoir détérioré le bateau du défi français de la coupe de l’América pour protester contre le nucléaire, Greenpeace a bloqué les entrées de la raffinerie pour combattre l’effet de serre. Il est effectivement parfaitement déplorable que les USA n’aient pas signé le protocole de Kyoto sur le sujet sous l’influence, entre autres, d’ExxonMobil.
Ceci étant, cette action a mis plus en lumière la possibilité pour un commando de pénétrer dans le site que le problème du rejet de CO2 dans l’atmosphère à l’origine du réchauffement de la planète. A ces actions strictement médiatiques, il serait nettement préférable de travailler en commun avec les représentants des salariés qui agissent régulièrement au sein du CHSCT, du CE ou du Secrétariat permanent de la prévention des pollutions industrielles (SPPPI) pour faire reculer les différents rejets polluants par des contrats d’objectifs.