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EUROPE Rencontre FCE-CFDT CHIMIE et IGBCE

Dans le cadre du partenariat entre la FCE-CFDT et l’IGBCE, une rencontre a eu lieu le 5 mars dernier avec les responsables de la branche Chimie, du secteur international de la FCE, et Michael Wolters, secrétaire fédéral IGBCE en charge, notamment, de l’international et de l’Europe...

Dans le cadre du partenariat entre la FCE-CFDT et l’IGBCE, une rencontre a eu lieu le 5 mars dernier avec les responsables de la branche Chimie, du secteur international de la FCE, et Michael Wolters, secrétaire fédéral IGBCE en charge, notamment, de l’international et de l’Europe. L’IGBCE est composé de 44 syndicats représentant près de 650000 adhérents, dont 250000 uniquement dans la Chimie.  L’industrie chimique en Allemagne est le 5e plus gros secteur industriel. Elle couvre plusieurs champs professionnels, comme la Pharmacie, ou le Caoutchouc sous une seule CCN. La Chimie allemande regroupe 5000 entreprises dont 70 % comptent moins de 500 salariés. 

4500 sont dotées d’un CE, avec 80 % d’élus adhérents à l’IGBCE. Pour autant, des difficultés existent bel et bien, notamment dans l’ex-RDA, où 40 % des salariés n’ont pas de convention collective.  

Un des objectifs de cette journée a été de partager l’organisation respective des branches Chimie française et allemande, et d’examiner les sujets pouvant faire l’objet d’un portage commun. 

L’actualité du glyphosate en France et en Europe, et plus largement l’utilisation des produits phytosanitaires ont rapidement fait consensus comme sujets impactant fortement l’industrie chimique.  La réglementation et les processus d’autorisation des produits ont été retenus comme thèmes de travail. L’autre sujet est celui de la maîtrise des risques industriels examiné sous l’aspect Facteurs humains et organisationnels de la sécurité (FHOS). Cette approche permet, par le biais de la sécurité, d’aller questionner l’organisation du travail. Il a été convenu que les deux structures partagent leurs réflexions et leurs positions sur ces thèmes pour les prochaines rencontres. Cette journée a aussi été l’occasion d’échanger sur le fonctionnement du dialogue social et de la négociation en Allemagne. Cette maturité allemande nous confirme que le syndicalisme réformiste porté par la CFDT est le bon choix. Elle nous indique aussi la nécessité pour les entreprises et les organisations patronales françaises de s’en inspirer.  

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