Même si la crise économique a sévèrement frappé les travailleurs de l’industrie européenne, la conférence de Vienne, à laquelle a participé la FCE, montre comment des systèmes de négociations collectives stables ont donné aux syndicats les moyens de sauvegarder des emplois et de maintenir une industrie viable en Europe. Elle a réuni plus de 200 dirigeants et responsables syndicaux européens pour analyser l’impact de la crise économique et des politiques européennes sur la population active et les systèmes de négociations collectives. Elle a mis en évidence le fait que les conventions collectives sont un pilier essentiel des relations industrielles et donc un élément important de l’Union sociale européenne.L’alliance de la Commission européenne, de la BCE et du FMI a encouragé une politique d’austérité dévastatrice dans des pays déjà touchés de plein fouet par la crise. Au lieu de se concentrer sur des emplois de qualité et des salaires décents, elle les a forcés à une concurrence à la baisse engendrant précarité et pauvreté. Le mouvement syndical européen rejette cette politique antisociale et appelle à une nouvelle offensive sociale. L’objectif d’IndustriAll Europe est une Union européenne inclusive, avec de bonnes conditions de travail pour tous.
La conférence a essentiellement traité des principaux défis tels que le chômage des jeunes, les évolutions démographiques, le travail précaire et la couverture des négociations collectives, ainsi que la vision syndicale de l’avenir du travail et de la justice et a adopté une résolution intitulée « Assurer l’avenir de l’Europe – Organisons la solidarité maintenant ! » a été adoptée.