En juin de cette année, le groupe Tereos a dénoncé l’accord de comité d’entreprise européen (CEE) d’une de ses entités, Tereos Syral. Pour rappel, Tereos est un groupe coopératif, le 1er sucrier français et le 3e groupe brésilien. Il transforme des matières premières agricoles (betterave, canne à sucre, céréales, pomme de terre, manioc) en sucre, alcool et amidon, avec en autres du bioéthanol et des produits amylacés. Il possède 49 usines implantées dans 13 pays et regroupe 24 000 salariés à travers le monde. Pour l’Europe, cela représente 28 installations industrielles (environ 5 000 salariés) dont 18 sites en France métropolitaine et 2 sucreries à l’île de La Réunion. La division Syral (amidon et amylacés) regroupe les sites de Marckolsheim, Nesle, Lillebonne, Haussimont, soit 850 salariés. Pour la CFDT, le groupe Tereos est donc pour partie sur le champ de la FGA et pour l’autre partie sur celui de la FCE (Syral).
Le 4 octobre dernier, la FCE, en lien avec le secteur international de la FGA, a participé à une réunion organisée par l’EFFAT (Fédération européenne des syndicats de l’Alimentation) avec les représentants belges, espagnols et français de Syral. L’objectif de cette rencontre était de préparer la création d’un comité d’entreprise européen (CEE) pour Tereos, en s’appuyant sur l’expérience des équipes syndicales de Syral et en cherchant à avoir une représentation de tous les salariés du groupe (Alimentation / Chimie, et CDI / Saisonniers).
Cet exemple matérialise la coopération entamée entre la FGA et la FCE pour soutenir, coordonner les équipes, porter des revendications communes et développer la CFDT dans nos entreprises. Cela correspond aussi aux engagements pris par la FCE lors de son congrès à Saint-Malo, en juin 2016, de mettre en place, aux côtés d’IndustriAll Europe et Monde, des coopérations avec d’autres fédérations, dans le cadre de l’organisation des filières industrielles et des entreprises multinationales.