Le 22 mars, la FCE a participé à un atelier commun de l’Institut syndical européen (ETUI) et d’IndustriAll Europe sur le thème : « Stratégies d’investissement et rapport au travail des entreprises multinationales chinoises implantées en Europe ». Etaient présents des représentants syndicaux polonais, danois, allemands, français, finlandais, belges, suédois et slovaques.
Ce séminaire a permis de discuter des analyses de l’ETUI sur les investissements chinois en Europe et des expériences pratiques de travail syndical dans les entreprises chinoises implantées dans l’Union européenne.
Plusieurs thèmes ont été abordés :
– Les investissements chinois en Europe : modèles et stratégies d’entreprise.
– La montée en puissance des multinationales chinoises et la (re)structuration des réseaux mondiaux de production. Quelles implications pour la politique industrielle européenne ?
– Les conditions de travail, les relations professionnelles et le rôle des syndicats dans les multinationales chinoises implantées en Europe, par exemple en cas de rachat. Quels impacts sur la «politique de l’entreprise» ?
Cet atelier a donné lieu à de nombreux échanges au cours de la journée, notamment lors de la présentation de deux exemples concrets, le premier dans le secteur des télécommunications, Huawei/ZTE, et l’autre dans le secteur de l’automobile, Geely – Volvo.
La FCE-CFDT est aussi concernée par cette thématique comme avec les équipes de l’agrochimiste Syngenta et le projet de fusion avec le groupe chinois Chemchina. La part dans l’économie mondiale des investissements directs ou indirects chinois est considérable. Pour la FCE-CFDT, la différence de culture et l’absence de dialogue social en Chine doivent nous obliger à intégrer ces données pour essayer de mieux anticiper d’éventuels phénomènes de rachat ou d’absorption/fusion.
Pour information, l’ETUI a publié deux ouvrages sur le sujet que l’on peut retrouver sur le site : https://www.etui.org/fr