A la veille du sommet européen qui se tenait à Bruxelles, les syndicats européens, via la CES (Confédération Européenne des Syndicats), ont appelé le 29 février à une journée d’action pour dénoncer les politiques d’austérité mises en œuvre dans les différents pays européens, avec comme conséquences une aggravation de la crise, une augmentation du chômage, en particulier celui des jeunes, une amputation du pouvoir d’achat des salariés, un repli national et la montée de l’extrême droite, etc.
La CFDT a participé à ce rassemblement. Une délégation composée de plusieurs militants issus de différentes fédérations, dont la FCE, et du secrétaire général, François Chérèque, a rappelé devant les médias et les parlementaires européens que d’autres alternatives existent :
– Une Europe forte, dotée d’une véritable politique économique et sociale donnant la priorité à l’emploi.
– Une Europe dynamique tournée vers les réseaux et technologies d’avenir favorisant le développement durable.
– Un plan de relance et d’investissements européens pour des emplois de qualité.
– Une mutualisation de la dette pour réduire la spéculation et faire baisser les taux d’intérêt.
– L’instauration d’un salaire minimum dans chaque pays pour stopper la concurrence sociale et salariale.
– Une harmonisation de la fiscalité des entreprises pour lutter contre la concurrence entre les Etats membres, destructrice d’emplois.
– Le respect et la garantie des droits sociaux fondamentaux pour tous.
En conclusion de cette journée, il faut noter que l’Europe a besoin d’un autre modèle de développement. « L’austérité n’est pas la réponse dont les salariés et les citoyens ont besoin ! »