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Europe : et si on dialoguait ?

Pour concrétiser les évolutions positives à attendre dans un monde en mouvement permanent, le dialogue social et la négociation collective sont les seules voies possibles. La responsabilité sociale des entreprises est au cœur de ces défis...

Pour concrétiser les évolutions positives à attendre dans un monde en mouvement permanent, le dialogue social et la négociation collective sont les seules voies possibles. La responsabilité sociale des entreprises est au cœur de ces défis. Mais l’articulation des questions économiques, sociales, industrielles et environnementales ne peut rester plus longtemps l’apanage de quelques-uns. Le syndicalisme doit y prendre toute sa place, faire valoir ses arguments et gagner une légitimité qu’on lui conteste régulièrement.

C’est donc à partir de constats partagés largement que nous devons chercher des réponses syndicales pour construire de nouvelles régulations sociales. Nous devons aussi agir syndicalement pour préserver l’emploi et améliorer les conditions de vie et de travail des salariés qui, à l’échelle mondiale, sont de plus en plus nombreux.
C’est le sens de nos engagements internationaux que d’essayer, par le dialogue et la contractualisation d’accords, de faire progresser la solidarité internationale. C’est aussi le sens des actions que nous menons depuis plus de dix ans pour mettre en place des comités d’entreprise européens dans tous les groupes qui répondent aux critères de la législation en la matière. Mais aussi quand nous recherchons les façons de dynamiser ces comités pour en faire de véritables vecteurs de dialogue social, au service de l’amélioration des conditions d’emploi au sein de ces multinationales et ce, quels que soient les pays. C’est encore le sens de notre implication dans les comités de dialogue sectoriel de la Commission européenne. C’est enfin le sens de notre démarche quand nous engageons avec les entreprises des discussions qui permettent parfois de conclure des accords européens, ou d’obtenir une expertise européenne sur des thématiques choisies.

Ces démarches sont pour notre fédération de toute importance, car elles contribuent à la construction d’un modèle européen de régulation sociale. Elles démontrent la pertinence de considérer le social comme un atout de la performance des entreprises, et non un handicap au développement de leur compétitivité. Les questions sociales sont essentielles et leur traitement avec les représentants des salariés nécessaire, tant à l’échelle européenne que nationale ou territoriale. Particulièrement lorsque l’on parle de domaine industriel, où les emplois, directs et induits, constituent souvent le tissu social des bassins d’emplois.
Aujourd’hui, tout semble concourir au développement de nouvelles initiatives qui conduiront peut-être à doter les instances de représentation du personnel, de nouvelles prérogatives. Encore faut-il qu’employeurs et politiques reconnaissent aux syndicalistes une capacité d’intervention dans les domaines économiques, industriels et environnementaux, sans les cantonner aux questions sociales. Cela suppose aussi que les syndicalistes fassent la démonstration de leur responsabilité à tenir compte de l’environnement économique et industriel dans lequel ils se trouvent.

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