C’est dans un contexte difficile que nos collègues roumains de la fédération Petrom-energie (affiliée à la fédération européenne de l’industrie, industriAll) ont tenu leur congrès du 4 au 6 juin. Au-delà des problèmes sectoriels spécifiques à l’avenir du raffinage en Europe (voir Syndicalisme hebdo 606), la situation sociale en Roumanie est très tendue. En effet, les autorités roumaines ont mis en place l’une des pires cures d’austérité lancées au sein de l’Union européenne depuis le début de la crise mondiale. Les salaires des fonctionnaires ont baissé de 25%, les allocations chômage de 15%, de nombreuses aides sociales sont diminuées et la TVA a augmenté de 5 points (de 19 à 24%). Le nouveau Code du travail menace les conventions collectives et porte un coup à la représentation syndicale. Il donne la priorité à l’embauche en CDD et prévoit un allongement des périodes d’essai et de préavis. La FCE-CFDT, présente à ce congrès, a exprimé son soutien à la fédération dans son action pour la défense des intérêts des travailleurs roumains.
