La centrale syndicale chrétienne du bâtiment, de l’industrie et de l’énergie (CSC BIE) a tenu son deuxième congrès dans les Ardennes belges du 20 au 21 novembre, sous le sigle « Traçons la route, un congrès pour l’avenir ». Au préalable elle avait organisé un séminaire international rassemblant une soixantaine d’invités venant du monde entier. La FCE-CFDT était présente et a participé activement aux travaux de ce séminaire.
Sous l’intitulé « Renforcer le dialogue social et la participation des travailleurs au moyen d’accords transnationaux contraignants dans les comités européens de dialogue social et au sein des multinationales », ce séminaire a eu pour objectif de permettre aux responsables syndicaux d’échanger et de faire un bilan des accords-cadres internationaux et/ou européens, ainsi que de faire une évaluation du niveau des dialogues sociaux, aussi bien sectoriels que dans le cadre des entreprises. A cette occasion, Dominique Bousquenaud, secrétaire général de la FCE-CFDT, a présenté les travaux réalisés chez ENGIE, notamment vis-à-vis de l’égalité professionnelle, et l’implication de cette entreprise dans un programme européen, ATENA, qui permettrait à plusieurs centaines de femmes d’accéder à des postes managériaux. Kemal Ozkan d’IndustriALL Global Union a aussi présenté l’accord-cadre mondial de Total.
Le premier congrès de la CSC BIE, en 2010, a été celui du regroupement entre la centrale du bâtiment et celle de l’industrie et de l’énergie. Ce deuxième congrès a permis aux 600 délégués présents d’adopter des évolutions statutaires et des plans d’action pour répondre aux enjeux industriels mondiaux, européens et nationaux dans leurs secteurs d’activité de demain, mais aussi de mieux s’organiser face aux attaques sociales du nouveau gouvernement libéral belge. Les délégués ont renouvelé leur confiance en l’équipe dirigeante et notamment au président, Stefaan Vanthourenhout, et au vice-président, Alfons De Potter, avec qui la FCE travaille depuis de longues années sur les dossiers internationaux et européens.