Le nouveau président de la Commission européenne, M. Junker, veut des résultats plus concrets au niveau des dialogues sociaux européens. C’est dans cet esprit que les partenaires sociaux du secteur de la chimie ont validé un plan de travail entre 2015 et 2020. Il est prévu, entre autres, l’ouverture de négociations sur les questions d’emploi durable.
Lors du dernier comité de pilotage du dialogue social sectoriel européen (DSSE) de la chimie, les partenaires sociaux ont commencé à fixer les thèmes principaux de ce projet d’accord, qui doit être finalisé pour la fin de l’année. Au niveau européen, plus de 27 000 entreprises sont des industries de la chimie, de la pharmacie, de la plasturgie et du caoutchouc, qui emploient directement environ 2,25 millions de salariés. L’emploi des jeunes, des femmes, des salariés âgés, tout en prenant en compte la diversité, sont autant d’enjeux pour les industries qui souhaitent être attractives et compétitives face à l’économie et à la concurrence mondiale. Un des principaux objectifs concerne la reconnaissance des acquis et des compétences des salariés ainsi que la prise en compte de la formation professionnelle en vue de l’évolution des techniques (le numérique, par exemple). Personne n’est assuré de passer toute sa carrière
professionnelle dans un même secteur, dans une même entreprise, nous devons donc mettre en place des reconnaissances transversales en matière de qualification, d’acquis professionnels et initier des programmes de formation communs aux quatre secteurs concernés.
Le DSSE de la chimie intègre aussi les secteurs de la plasturgie, de la pharmacie et du caoutchouc. Pour le moment, seuls les employeurs de la chimie participent aux différentes réunions, et nous devons faire en sorte que les employeurs des autres secteurs y soient également. Cet accord doit être un engagement fort de tous les partenaires sociaux concernés.