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EUROPE / CHIMIE Les équipes FCE-CFDT et le dossier Bayer, Monsanto et BASF

Suite à l’acquisition de Monsanto par Bayer en 2016, et à la décision des autorités antitrust d’imposer à Bayer la cession des activités à hauteur de 7,2 milliards d’euros,...

Suite à l’acquisition de Monsanto par Bayer en 2016, et à la décision des autorités antitrust d’imposer à Bayer la cession des activités à hauteur de 7,2 milliards d’euros, dont la société néerlandaise Nunhems BV et sa filiale française, vendues à BASF, François Vergne, président adjoint du Forum européen Bayer, nous explique l’importance du rôle des comités d’entreprise européens, et la manière dont ils ont abordé cette situation avec leurs collègues du CEE de chez BASF. Monsanto n’ayant pas de CEE.

Nunhems emploie 2000 salariés, dont 50% en Europe, et propose des semences de plus de 25 espèces potagères différentes pour l’agriculture. C’est une entreprise importante du groupe Bayer, reconnue pour ses compétences. Face à cette situation, les militants FCE-CFDT se sont immédiatement inquiétés des conséquences pour l’emploi, et ont très vite réagi en prenant contact avec d’autres collègues syndicalistes de différents pays, ainsi qu’avec les militants CFDT au sein de BASF.

Cette approche a permis de négocier des conditions européennes de transferts entre les deux sociétés, de revendiquer et d’obtenir la participation au CEE BASF des anciens membres de Nenhems qui étaient membres du CEE Bayer. De même, ils ont pris contact avec nos collègues allemands de Bayer, suite à l’accord obtenu concernant le maintien des activités, des emplois et des investissements. L’équipe CFDT Bayer avait repris cet accord, mais la direction n’a jamais voulu le signer. Aujourd’hui, nous comprenons pourquoi, puisque Bayer vient de décider de délocaliser un certain nombre d’emplois en Suisse, et d’en supprimer d’autres. 

Pour François Vergne, l’action syndicale européenne et fédérale est importante, car elle permet de trouver des interlocuteurs compétents, d’avoir des contacts rapides, aussi bien en France qu’à l’étranger, en particulier avec nos collègues allemands adhérents à IG BCE, avec lesquels la FCE-CFDT a une coopération. Le rôle des membres des CEE est primordial lorsqu’il s’inscrit dans une logique syndicale globale en lien avec la fédération et nos collègues syndicalistes des autres pays. 

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