Le 13e congrès de la Confédération européenne des syndicats a eu lieu à Paris du 29 septembre au 2 octobre. Les délégués issus des 90 confédérations nationales et des 10 fédérations européennes ont débattu et adopté le programme d’action de la CES pour les quatre prochaines années.

Parmi ces priorités figurent le besoin d’investissement dans notre économie et la relance de l’Europe via une réhabilitation du dialogue social européen.

Les délégués ont voté le « Manifeste de Paris », qui rappelle que la CES lutte pour une croissance durable, le plein emploi, des emplois de qualité, des salaires justes, de bons services publics, l’éducation et la formation, la justice fiscale, la bonne gouvernance, une mobilité volontaire et juste, l’égalité hommes-femmes et le respect des droits fondamentaux.

Le Manifeste précise :
« Les réformes structurelles et les politiques économiques adoptées dans le pacte budgétaire de l’UE étouffent la demande et la croissance, entraînent un risque de déflation et affaiblissent le tissu industriel vital pour une relance à long terme. La démocratie économique et sociale, y compris sur les lieux de travail, le dialogue social, la consultation et la négociation collective sont ignorés ou ébranlés dans de nombreux pays. Ces politiques ont creusé les divergences tant entre les citoyens qu’entre les pays. Les inégalités grandissantes distendent les liens entre les personnes, les détournant des valeurs démocratiques essentielles comme du projet européen et encourageant le soutien à de dangereuses idéologies extrémistes. »

Ce congrès a aussi été l’occasion de renouveler l’équipe dirigeante de notre syndicat européen. Le syndicaliste italien Luca Visentini a été élu secrétaire général. À ses côtés, Thiébaut Weber, responsable CFDT de 32 ans, présenté par l’ensemble des organisations françaises affiliées à la CES, a été élu au sein de la direction.

La FCE-CFDT félicite cette nouvelle équipe pour son élection et réaffirme son investissement pour remettre l’Europe sur la voie du progrès social.